PDR-Infos n°35 : L’évaluation des élèves
par
popularité : 2%
Une étude qui pourra servir lors du colloque organisé par le SNES le 19 décembre prochain, voir L’US n° 774 du 11 novembre.
Véritable serpent de mer qui déborde largement l’évaluation des apprentissages des enfants et adolescents à l’école. Aujourd’hui en effet, de tous côtés, on cherche à évaluer les performances des individus, de l’économie, de la dépense publique… Il y a souvent – pour ne pas dire toujours – au bout de ces évaluations, des classements entre individus, entre pays, entreprises, entre lycées… et mêmes responsables politiques. Il y a toujours des premiers et derniers de la classe, des médaillés et des « riens ». La compétition est devenue reine dans nos sociétés où sont plus prônées les valeurs de la réussite individuelle que celles de la solidarité entre individus et entre peuples. Revenir sur les origines et les évolutions du système de notation des élèves dans le second degré peut apporter un éclairage à un débat constant sur l’évaluation des élèves, que la récente réforme du diplôme national du brevet et celle, en projet, du baccalauréat, remettent aujourd’hui au cœur du débat éducatif.
Hervé Le Fiblec passe donc au crible l’histoire de la notation scolaire depuis ses origines, pour en démonter les mécanismes et les faces cachées. Il en arrive à la conclusion que cette histoire n’est pas celle d’une progression continue vers une forme d’évaluation « non stigmatisante », quelque chose de purement pédagogique. Ce serait même plutôt tout le contraire.