Nous avons appris avec peine la disparition à la fin du mois de juillet d’André Mirgaux, à l’âge de 98 ans.
Après Roland Remer, une figure du syndicalisme enseignant disparaît en Lorraine.

Fils d’un ouvrier de la sidérurgie et d’une couturière, il compta parmi les bons élèves boursiers d’origine populaire qui, après l’école normale d’instituteurs, intégra l’ENS de Saint-Cloud et devint professeur agrégé de mathématiques, enseignant en mathématiques spéciales à partir de 1956 jusqu’à sa retraite en 1981.

Il fut secrétaire de la section académique du SNES de 1946 à 1967. Il vécut douloureusement la scission de la CGT de 1948 et, s’il se rallia à l’autonomie et soutint la majorité, il évita les querelles de tendances. Il s’entendit très bien avec ses camarades du SNET pour fonder la nouvelle section du SNES en 1966.

Socialiste de coeur, il n’adhéra jamais à la SFIO mais passa par le PSA puis le PSU avant de militer au nouveau PS à partir de 1971, auquel il resta fidèle.
Il s’était aussi beaucoup investi à la MGEN et au Crédit mutuel enseignant.

Nous avions rédigé sa biographie dans le Maitron avec son aide.

http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article146843